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Pleine conscience : sabrer les coûts en réduisant l’épuisement professionnel et l’attrition?

  
https://www.canadian-nurse.com/blogs/cn-content/2020/12/07/how-mindfulness-could-slash-health-care-costs-by-r
Dec 07, 2020, Par: Justin Burkett
nurse sitting on the ground stressed out
istockphoto.com/wavebreakmedia
Les conditions de travail stressantes font qu’un pourcentage important d’infirmières et infirmiers finit par être épuisé professionnellement, ce qui entraîne des maladies physiques et mentales et, du même coup, des coûts supplémentaires et le désir que ressent le nouveau personnel de trouver un milieu de travail plus agréable et paisible. Le stress est une menace qui peut coûter cher aux organisations, et la pleine conscience est un antidote au stress.

Messages à retenir

  • Chaque année, l’épuisement professionnel et l’attrition coûtent des millions de dollars au système de soins de santé.
  • Les employés qui intègrent la pleine conscience au travail utilisent moins de ressources pour la thérapie, demandent moins de congés et prennent moins de journées d’absence autorisée et de médicaments pour traiter des maladies aiguës ou chroniques.
  • Les employeurs qui intègrent des pratiques de pleine conscience à leur culture organisationnelle feront des économies, mais attireront et conserveront aussi une nouvelle génération d’infirmières et infirmiers.

Qui dit personnel infirmier pleinement conscient dit soins attentifs aux patients

Enjeu

Le phénomène de l’épuisement professionnel – problème de santé causé par un stress émotionnel, mental et physique prolongé (Université du Texas à Arlington en ligne, 2016) – prend une ampleur inquiétante au Canada. Selon un rapport récent de la Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et infirmiers, 29,3 % des infirmières et des infirmiers présentent des symptômes cliniques d’épuisement professionnel (Stelnicki, Carleton et Reichert, 2020). Ce phénomène entraîne l’augmentation des taux de roulement du personnel, d’absentéisme et de maladie ainsi qu’une baisse de la qualité des soins aux patients (Price, 2015) – autant de problèmes qui coûtent chaque année des millions de dollars aux établissements de soins de santé.

D’après le rapport intitulé 2020 NSI National Health Care Retention & RN Staffing Report, le coût moyen pour remplacer un membre du personnel infirmier autorisé soignant est de 33 700 $ à 56 000 $ US (NSI Nursing Solutions, 2020). Les taux de roulement étant élevés, en particulier chez les nouveaux diplômés, les hôpitaux peuvent perdre de 3,6 millions à 6,1 millions de dollars américains chacun par an; « chaque fois que le taux de roulement du personnel infirmier autorisé change de 1 %, cela se traduit par 306 400 $ US de frais ou d’économies de plus par an pour l’hôpital moyen. » [TRADUCTION] (p.1)

Chaque année, un cinquième des infirmières et infirmiers qui travaillent dans les hôpitaux canadiens quittent leur emploi, et chaque départ coûte aux établissements 25 000 $ CAN en moyenne par infirmière ou infirmier (Association des infirmières et infirmiers du Canada, s. d.; Rondeau et Wagar, 2016). D’après une étude de 2014 sur le roulement du personnel infirmier dans quatre pays, c’est 6 091 $ US de plus par infirmière ou infirmier qu’aux États-Unis, une différence due pour une large part à la baisse de rendement et à l’utilisation de remplaçants temporaires (Duffield et coll., 2014). Malheureusement, les conditions de travail du personnel infirmier sont la cause principale de l’épuisement professionnel et de l’attrition, et elles ne semblent pas être parties pour changer.

Dans un article (2017), Manzano-Garcia et Ayala rapportent que les conditions de travail du personnel infirmier n’ont pas beaucoup changé et que la surcharge de travail, les journées de travail beaucoup trop longues, le manque d’autonomie et d’attachement à leur travail sont les principales sources de frustration. Dans ces conditions de travail stressantes, un pourcentage important d’infirmières et infirmiers finit par être épuisé professionnellement, ce qui entraîne des maladies physiques et mentales et, du même coup, des coûts supplémentaires et le désir que ressent le nouveau personnel de trouver un milieu de travail plus agréable et paisible.

Jusqu’à maintenant, les établissements de soins de santé ont privilégié des approches descendantes en ce qui concerne le bien-être des employés. Ils ont investi des ressources monumentales dans des campagnes de sensibilisation à la santé mentale et au respect au travail dans le but d’améliorer l’équilibre travail-vie personnelle de leurs employés. Malheureusement, il y a peu de signes que ces mesures ont réduit l’épuisement professionnel.

La pleine conscience se cultive au moyen d’exercices comme la méditation.

Qu’est-ce que la pleine conscience?

De plus en plus de grandes sociétés comme Apple, Nike et Google embrassent la pleine conscience au travail, pas seulement parce qu’elle aide à réduire l’épuisement professionnel et à augmenter la satisfaction au travail, mais aussi pour son effet sur les résultats financiers (Levin, 2017). Jon Kabat-Zinn, un professeur de médecine américain qui a fondé le programme renommé de Réduction du stress basée sur la pleine conscience (Mindfulness-Based Stress Reduction, MBSR), définit la pleine conscience comme « un état de conscience qui résulte du fait de porter son attention sur l’expérience qui se déploie, et ce, intentionnellement, au moment présent et sans jugement de valeur » [TRADUCTION] (Jon Kabat-Zinn, 2017). La pleine conscience se cultive au moyen d’exercices comme la méditation. Son efficacité est démontrée (Burton et coll., 2016), et on peut la faciliter et l’encourager à moindres frais dans les organisations. Des études scientifiques ont montré que la pleine conscience, qui n’est pas une solution extrinsèque, modifie les régions du cerveau qui régulent le stress et rend celui-ci plus gérable (Arunas, 2015).

En substance, l’infirmière ou l’infirmier se préparerait pour le stress comme pour n’importe quelle autre composante de son travail : la communication thérapeutique, les compétences psychomotrices, la préparation aux situations d’urgence ou la santé numérique, par exemple. La façon de faire actuelle, par contraste, consiste à réagir à l’événement : nous aidons généralement le personnel infirmier à intégrer des expériences passées. Une formation en pleine conscience lui permettrait de vivre ces expériences d’une manière intentionnelle, plutôt qu’en mode réaction.

On notera cependant qu’« offrir des cours ponctuels sur la pleine conscience ne suffit pas. Il faut que les compagnies s’en imprègnent et que la pleine conscience devienne partie intégrante de leur ADN » [TRADUCTION] (Matthews, 2017). Les coûts financiers et humains de l’épuisement professionnel sont beaucoup trop élevés, et il faut l’enrayer pour empêcher qu’il ne coûte trop cher au système de soins de santé. Modifier la culture organisationnelle pour y intégrer la pleine conscience est une façon viable et économique d’obtenir des résultats humains et financiers à la fois immédiats et durables.

Impact

La pleine conscience au travail permet des économies

« Dans les hôpitaux où l’on avait réduit l’épuisement professionnel de 30 %, on comptait 6 239 infections de moins, soit une économie annuelle pouvant aller jusqu’à 68 millions de dollars américains » [TRADUCTION] (Cimiotti, Aiken, Sloane et Wu, 2012).

De nombreuses études scientifiques rigoureuses ont montré que la pleine conscience, qui n’est plus vue comme une philosophie orientale mystique, est efficace pour réduire les symptômes de stress physique, mental et émotionnel, qui entraînent une baisse de rendement, l’épuisement professionnel et des maladies. On donnera l’exemple de la compagnie d’assurance médicale Aetna qui estime que depuis la mise en place de son programme de pleine conscience, elle a économisé quelque 2 000 $ US par employé en frais de santé et gagné environ 3 000 $ US par employé en rendement (Levin, 2017; Pinsker, 2015).

Les employés qui intègrent la pleine conscience au travail utilisent moins de ressources pour la thérapie, demandent moins de congés et prennent moins de journées d’absence autorisée et de médicaments pour traiter des maladies aiguës ou chroniques liées au bien-être personnel (Klatt, Sieck, Gascon, Malarkey et Huerta, 2016). Dans les hôpitaux et dans le secteur des soins de santé, de nombreux rapports montrent les coûts colossaux associés aux négligences et erreurs médicales dans les soins aux patients. Ces événements évitables se soldent par de piètres résultats pour la santé, qui contribuent à leur tour à augmenter le fardeau économique et le désespoir des infirmières et des infirmiers trop épuisés pour faire leur travail aussi bien qu’on leur a appris à le faire.

Quand on institue la pleine conscience au travail, il devient possible d’influer, simultanément et de façon préventive, sur tous les domaines dans lesquels travaille le personnel infirmier. Quand ils sont moins stressés et plus attentifs, les infirmières et les infirmiers peuvent participer pleinement à l’expérience des soins et, ainsi, faire moins d’erreurs et entretenir de meilleures relations avec les patients et leur famille.

La pleine conscience au travail réduit l’épuisement professionnel

Selon une étude récente menée par De Keyrel (2017), 98 % des infirmières et infirmiers hospitaliers disent trouver leur travail exigeant, tant physiquement que moralement. Quelque 63 % d’entre eux rapportent que leur travail les a menés à l’épuisement professionnel, et 41 % ont envisagé de changer d’hôpital pour cette raison au cours de la dernière année. Dans une autre étude, Albendín et ses collègues (2016) rapportent un taux de prévalence de l’épuisement professionnel de 32,2 % chez le personnel infirmier des services d’urgence dans 13 pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Espagne. Si ces taux semblent élevés, la réalité est que le travail infirmier n’est pas simple, et que souvent, le stress est inévitable.

La violence en milieu de travail est l’un des principaux catalyseurs de l’épuisement professionnel au Canada. Ce problème multidimensionnel touche le personnel infirmier partout au pays. On connaît bien plusieurs des caractéristiques des patients qui les amènent à agresser le personnel hospitalier, comme les troubles psychiatriques aigus, le delirium causé par une maladie et l’intoxication par l’alcool ou des drogues. On ne parle pas aussi souvent des « incidents déclenchés par une situation ou par les soins aux patients – lorsqu’il y a des indications que les patients sont devenus violents en réaction aux actions ou au comportement du personnel. […] On peut en conclure que le personnel qui travaille auprès des patients qui ont une déficience cognitive doit être plus conscient des risques et plus vigilant » [TRADUCTION] (Arnetz et coll., 2014, p. 344). En renforçant les capacités innées des praticiens en termes de conscience de la situation, au moyen d’une formation en pleine conscience, on pourrait améliorer leur réactivité au stress et potentiellement réduire les incidents violents ainsi que l’épuisement professionnel qui en résulte.

La pleine conscience au travail réduit l’attrition

Dans une étude pancanadienne de 2010, les auteurs concluent que les charges de travail accrues qui entraînent conflits et épuisement professionnel sont des impacts et des déterminants majeurs du roulement du personnel infirmier (O’Brien-Pallas et coll., 2010). Les infirmières et infirmiers en début de carrière, groupe où les taux d’attrition sont les plus élevés, recherchent des milieux de travail positifs où on les aide à s’adapter à ces charges de travail accrues et aux exigences de leur poste et à rester concentrés sur l’excellence des soins aux patients (Price, 2015). Pour retenir et attirer les travailleurs du savoir de demain, il faudra une approche soutenue et novatrice visant à équilibrer ces désirs contraires.

Des programmes fondés sur des données probantes et ayant fait l’objet de nombreuses recherches, comme le programme MBSR de M. Kabat-Zinn, ont démontré que la pratique continue de la pleine conscience au travail peut donner au personnel infirmier la résilience mentale et la capacité émotionnelle nécessaires pour gérer les complexités grandissantes des soins et les besoins toujours changeants de la population en matière de santé.

Le stress est une menace qui peut coûter cher aux organisations, et la pleine conscience est un antidote au stress (Goodman, 2015).

Implications

L’adoption d’une politique de pleine conscience au travail a de profondes retombées pour les organismes de soins de santé. Comme la demande augmente plus vite que l’offre au Canada en ce qui concerne les soins infirmiers (Stonebridge et Hermus, 2017), pour soulager les effectifs épuisés, les établissements de soins de santé seront obligées d’embaucher du personnel infirmier temporaire par le biais d’agences, au prix fort, et des praticiens débutants qui ne restent pas longtemps et dont l’intégration coûte cher. Il a été démontré que trois minutes de méditation de pleine conscience suffisent pour modifier la structure du cerveau et sont efficaces pour réduire le stress et renforcer la résilience (Davidson, 2019). Ceux qui la pratiquent disent que la pleine conscience ajoute à leur capacité émotionnelle et cognitive, ce qui les rend plus empathiques envers leurs patients, améliore leurs relations interpersonnelles et leur sommeil et leur donne un sens accru de leur mission. Les établissements de soins de santé qui intègrent des pratiques de pleine conscience à leur culture organisationnelle feront des économies, mais attireront et retiendront aussi une nouvelle génération d’infirmières et infirmiers déterminés et mentalement préparés à relever les défis de demain.

Recommandations

Offrir des occasions de pratiquer la pleine conscience

Dans un récent questionnaire post-intervention, 84,9 % des infirmières et infirmiers ont déclaré avoir fait un exercice de pleine conscience au travail, et 57,1 % ont dit avoir ainsi réduit leur stress. À la fin de l’étude, 57,6 % du personnel infirmier a exprimé le souhait d’en savoir plus sur la pleine conscience (Montanari, Bowe, Chesak et Cutshall, 2019). Autre exemple : trois fois par semaine, à minuit, le personnel infirmier d’un quart de nuit a participé à une méditation guidée de cinq minutes (Resnicoff et Julliard, 2018). Au début, les infirmières et infirmiers étaient dubitatifs quant aux bienfaits possibles de cette activité, et l’un des sujets l’a même rejetée. Après huit mois cependant, tous ont souhaité que l’activité continue. Selon un des sujets, « cela fera du bien à tout le monde d’avoir quelques instants pour juste respirer – ce sera une façon de redémarrer mentalement pour aider à tenir pendant un quart difficile. L’activité nous aidera à fournir les meilleurs soins possible à nos patients » (Resnicoff et Julliard, 2018).

Tirer parti de la technologie

En capitalisant sur la disponibilité et l’usage des technologies mobiles, les établissements de soins de santé peuvent fournir à leurs employés les outils et le soutien dont ils ont besoin pour commencer leur formation en pleine conscience de façon personnalisée. Avec des innovations comme l’application Healthy Minds Program (Healthy Minds Innovations, 2020), les gens peuvent pratiquer la pleine conscience, et les organisations peuvent analyser les données et produire des rapports sur l’utilisation de l’application et le bien-être du personnel.

Créer un environnement positif

« cela fera du bien à tout le monde d’avoir quelques instants pour juste respirer – ce sera une façon de redémarrer mentalement pour aider à tenir pendant un quart difficile. »

La pleine conscience au travail constitue un changement de culture, et il faudra que des chefs de file des soins infirmiers donnent l’exemple de comportements qui réduisent l’épuisement professionnel, comme la pratique de la pleine conscience (Masterson, 2017). Les établissements de soins de santé canadiens sont au service de leurs intervenants et doivent leur fournir les services de soins santé qui ont le meilleur rapport qualité-prix dans un milieu de travail positif et propice à la bonne santé psychologique. En plus d’améliorer les perspectives économiques du secteur des soins de santé au Canada, instituer la pleine conscience au travail renforcera la dimension humaine et créera des effectifs infirmiers plus résilients, empathiques et énergiques pour l’avenir.

Références

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Arnetz, J. E., Hamblin, L., Essenmacher, L., Upfal, M. J., Anger, J. et M. Luborsky. « Understanding patient-to-worker violence in hospitals: a qualitative analysis of documented incident reports », JAN, 71(2), 2015, p. 338-348. doi : 10.1111/jan.12494

Arunas, A. « Mindfulness in the workplace: Benefits and strategies to integrate mindfulness-based programs in the workplace », OOHNA Journal, 34(2), 2015, p. 39-43.

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Burton, A., Burgess, C., Dean, S., Koutsopoulou, G. Z. et S. Hugh-Jones. « How Effective are Mindfulness-Based Interventions for Reducing stress Among Healthcare Professionals? A Systematic Review and Meta-Analysis », Stress and Health, 33(1), 2016, p. 3-13. Consulté sur : https://doi-org.ezproxy.lib.ucalgary.ca/10.1002/smi.2673

Cimiotti, J. P., Aiken, L. H., Sloane, D. M. et E. S. Wu. « Nurse staffing, burnout, and health care-associated infection », American Journal of Infection Control, 40(6), 2012, p. 486-490. doi : 10.1016/j.ajic.2012.02.02910.1016/j.ajic.2012.02.029

Davidson, R. J. How mindfulness changes the emotional life of our brains [vidéo, en anglais seulement], octobre 2019. Consulté sur : https://www.ted.com/talks/

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Justin Burkett est étudiant de cycle supérieur et instructeur à l’Université de Calgary. Riche d’une dizaine d’années d’expérience dans les soins de santé et l’enseignement, il est fermement convaincu du pouvoir de la méditation pour atténuer les effets du stress et renforcer nos facultés mentales innées. Il veut mettre à profit son savoir et ses connaissances en la matière en donnant aux autres les moyens de vivre plus pleinement leur expérience. Salué par ses pairs pour sa créativité et sa pensée visionnaire, Justin se sert de son poste et de sa passion pour le leadership en santé pour promouvoir des solutions progressistes aux problèmes systémiques actuels. Il vit à Calgary (Alb.) où il aime passer du temps avec son chien, courir et découvrir les magnifiques sentiers le long de la rivière Bow.

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